les collages de Jacques Prévert ont laissé le public interdit, stupéfait, interrogatif, puis en apprivoisant l'image, en lisant chaque élément de collage comme autant de mots à déchiffrer et à assembler jusqu'à ressentir une émotion qu'on essaie de comprendre. Beaucoup de choses se sont faites dans la tête. pas assez de mots pour traduire ce qui se vit comme un éclair ou à travers un voile de brume... mais ces collages ont donné lieu
à des échanges intéressants et spontanés.
les murmures soufflés au creux de
l'oreille par les comédiens de La Muse (Petit Tonton) donnaient une dimension extraordinaire aux poèmes affichés. Les yeux clos, le corps relâché, toute l'attention portée sur le murmure du comédien, on rentrait dans le poème ou le poème rentrait en vous, c'était magique.
et quand les murmures se sont apaisés, les poètes sont venus se dire ou se lire d'une façon plus traditionnelle soutenus pas les applaudissements du club littéraire.
L'exposition reste au CCFG jusqu'au 7 avril. que les enseignants y emmènent leurs élèves, il y a beaucoup à découvrir !
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