Vous connaissez Hakim Bah, acteur metteur en scène et auteur ? Son texte "Le cadavre dans l'oeil" a été lu au festival d'Avignon. Diffusion sur RFI le dimanche 27 juillet à 20h10 TU (22h10 à Paris).
à ne pas rater !
Plus d'info sur :
http://www.rfi.fr/culture/20140715-hakim-bah-cadavre-dans-oeil-rfi-ca-va-le-monde-lectures-festival-avignon/
A ne pas rater !
gestes barrières

25/07/2014
21/07/2014
La Mer, 2° prix ex-aequo du concours "sur les murs, la poésie"
La
mer
J’aime souvent cheminer au bord
de la mer
Contempler les vagues voguant
vers le rivage
J’écoute la mer me dire son doux
langage
Puis je rapporte des poissons
pris à la mer.
Je fixe les flots, j’attends les
hommes de mer
Ils préfèrent la plaine1,
puis ils fuient la plage
Ils ne songent non plus au temps
de l’amarrage
Eux qui aiment la mer, ils vont
en haute mer.
Las de regarder, de longer
les eaux côtières
Me rappelant de mon enfance les
rivières
Je songe maintenant à un monde
nouveau.
Je veux aussi explorer l’empire
des ondes
Aller à voile naviguant en eaux
profondes
Loin de la terre, je trouve cela
très beau.
Mamadou Saliou BALDÉ
baldemoboubere@yahoo.com
628 50 28 77
16/07/2014
Ressuciter l'union, 2° prix ex-aequo du concours "Sur les murs la poésie"
Ressusciter l’union
En ces
jours présents, réunissons-nous,
Faisons
la paix, avec ceux qui sont à nos côtés,
Chaque
jour apprenons le PARDON… Soyons tolérants,
Séchons
nos larmes et sans plus rien hasarder,
Plus par
vertu que par orgueil ou complicité,
Puis
tendons nos mains et ouvrons nos cœurs,
S’il est
une chose que j’ai apprise dans la vie,
Et que
je puisse partager pour en avoir éprouvé le désir et le devoir,
C’est
que l’amour, l’altruisme et le pardon sont les seuls et uniques moyens
De nous
sortir de nos maux. Et quels que soient notre passé, notre culture et
l’appréhension de l’avenir que nous avons, notre comportement déterminera le
Devenir
de la nature de la relation,
Que nous
instaurerons avec les autres
Combattons
la haine et toutes les formes de ségrégation,
Pour
vivre en paix et immortaliser nos œuvres et celles de nos anciens,
La
flamme de l’amour ne peut être étouffée,
Par un
simple baiser sans éteindre le brasier,
Qui
calcine tout le corps de la tête aux pieds,
Par ce
feu ardent où le cœur est emprisonné,
Image
qui symbolisera l’union immortalisée,
Pour
léguer quelque chose à la génération future,
Sustentés
d’espérance, de joie et de rire,
Voilés de
maux en l’âme profondément scellée,
Demain,
un autre jour témoin de notre solidarité,
Viendrait
adoucir nos âmes pour les réconcilier,
Et sur
nos visages l’on verrait le sourire coutumier,
Qu’avant
on s’offrait reprendre ces beaux traits.
Ibrahima BANGOURA
669 26 97 12 / 631 72 71 29
07/07/2014
premier prix du concours "sur les murs, la poésie"
1° prix : Nyankoye Richard LAMAH
Mal insidieux
Mon slam est dans
mes gènes
Comme je respire de l’oxygène
Je clashe du fumigène
Sur la figure de ceux qui me gênent
Je sens la rage qui me mène
Quand je me tiens sur la scène
Meurtri par une famine de baleine
Comme une captive mise en chaîne
Au tréfonds de ma peau noire d’ébène
Je sens mon cœur qui saigne
Du sang noir de mes veines
Ça me donne de la peine
Que son histoire, il l’enseigne
Dans sa langue africaine
Afin que ses enfants la comprennent
Je blâme ceux qui nous ont désunis
Par mon slam ou ma poésie
Du profond de mon âme par ma philosophie
C’est pourquoi j’ai écrit
Que l’occident est une dame qui nous a punis
C’est un drame pour les Nations-Unies
Quand son programme de paix s’assombri
Par un jeu de dame ambigüe
Avec des hommes qui nous ont abrutis
Par une arme qui a prescrit
Sur nos figures nos larmes et soucis
Je ne baisserai mon arme que si c’est compris
Nyankoye Richard LAMAH
655 28 62 98 / 622 08 35 29
03/07/2014
Inscription à :
Articles (Atom)