Un
monde sans murs ? On en rêve.
Depuis
une semaine « Sur les murs, la poésie » a
ouvert son mur aux poètes en réponse à l’invitation du World Poetry Movement
Pendant
tout le mois de février, les poètes du monde entier sont invités à
s’exprimer autour du thème « Pour un monde sans murs ».
Le
mur : un phénomène qui se répète depuis l’anitiquité:
Des
murs pour séparer, protéger, le phénomène n’est pas nouveau :
au 2° siècle de notre ère, les Romains ont construit un rempart de
terre, de bois ou de pierre, tout le long des limites de l’empire
pour empêcher les « Barbares » de pénétrer. Plus loin
encore les Chinois ont construit la Grande Muraille pour protéger
l’Empire du Milieu des invasions. Et on continue d’en construire.
En 2016, une quarantaine de murs séparaient des pays pour rendre
leurs frontières infranchissables. Aucun continent n’est épargné.
Que ces murs soient en béton, en grillage, en barbelés ou
végétalisés pour passer inaperçus, ces murs érigés comme des
protections sont souvent étiquetés « murs de la honte »
parce qu’ils séparent des peuples frères, mais ne l’oublions
pas, parce qu’ils sont aussi et avant tout une entrave à l’article
13 de la déclaration des droits de l’homme.
1.
Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa
résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Les murs peuvent aussi être en nous, on se mure dans le silence quand on refuse de communiquer, on construit des murs autour de soi pour se protéger des autres, par timidité, par peur, par ignorance. Murs invisibles mais tout aussi efficaces que de vraies murailles.Ce thème correspond à une réalité qui fait écho en Guinée : Des jeunes veulent "quitter", des campagnes de sensibilisation cherchent à les en dissuader, des films d’information circulent pour ouvrir les yeux des candidats à l’aventure vers un eldorado hypothétique. Ce débat est économique, politique, social et culturel. Mais les rêves sont là, et les cauchemars aussi ; plantés aux tréfonds de l’inconscient. Parfois impossibles à exprimer avec les mots de tous les jours.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. Les murs peuvent aussi être en nous, on se mure dans le silence quand on refuse de communiquer, on construit des murs autour de soi pour se protéger des autres, par timidité, par peur, par ignorance. Murs invisibles mais tout aussi efficaces que de vraies murailles.Ce thème correspond à une réalité qui fait écho en Guinée : Des jeunes veulent "quitter", des campagnes de sensibilisation cherchent à les en dissuader, des films d’information circulent pour ouvrir les yeux des candidats à l’aventure vers un eldorado hypothétique. Ce débat est économique, politique, social et culturel. Mais les rêves sont là, et les cauchemars aussi ; plantés aux tréfonds de l’inconscient. Parfois impossibles à exprimer avec les mots de tous les jours.
Une
réponse poétique
La poésie avec ses métaphores peut donner corps à ces images refoulées.
Ceux
qui veulent s’exprimer peuvent envoyer leur texte à
editionsganndal@gmail.com
en précisant en objet « Pour un monde sans murs ». Depuis le début du mois, chaque jour,
un nouveau poème est affiché.
Le
20 et 21 février, Thierno Souleymane Barry invite les auteurs de ces
textes à lire leur poème dans le cadre des Rencontres poétiques de
Conakry. Rendez vous à 17h au Studio Kirah à la Minière. Les
textes envoyés seront aussi affichés. Merci Bilia Bah et à la Muse
pour cette hospitalité envers la poésie.
Un
monde sans murs ? Il faut des poètes pour oser affirmer que le
rêve peut, dans les mots, se concrétiser.
Sur les murs, la poésie
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